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26 nov. 2013

Le vin est encore à l'honneur sur France Culture.

Le vin était encore à l'honneur du 18 au 21 novembre 2013 sur France Culture, dans l'émission La Fabrique de l'Histoire, présentée par Emmanuel Laurentin.

Au travers des 4 émissions hebdomadaires, vous apprendrez tour à tour : comment vivaient les vignerons d'Argenteuil au XVIIIème et XIXème siècles, les raisons de la crise viticole des années 1970 expliquée par les leaders de l'époque, pourquoi tant de vignerons réhabilitent des cépages anciens, et enfin, ou en sont les investigations des archéologues et historiens pour définir la date et le lieu de domestication de la vigne.


Je vous recommande l'écoute de ces petits moments de bonheur radiophonique .

Un site si vous souhaitez en savoir plus sur la vigne en Île de France: U.V.V.O.S.

Une autre émission de France Culture,Terre à Terre, datée du 29 décembre 2012, vous permet d'en savoir un peu plus sur l'ampélographie ( étude des cépages ) et Pierre Galet, LE spécialiste français des cépages.

les liens: 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4.

Bonne écoute !!

19 nov. 2013

J'aime ton wine



Avec mon vieux pote Xavier, quand on buvait des canons jusque tard dans la nuit accoudés au bar en chêne de cette vieille institution ébroicienne ou écoutant le silence de la mer quelque part entre Houat et Belle-Île, deux expressions revenaient souvent dans sa bouche : "ça envoie du bois" et "ça sent pas le moisi".


Ce sont ces deux expressions qui me sont venues à l'esprit lorsque j'ai atterri pour la première fois sur le site de Lolita Sene. Le professionnel du marketing vous dirai : elle casse les codes. 

Pour ma part, je trouve qu'elle fait souffler un vent de folie bien agréable sur le monde du vin. Elle démystifie la culture du vin, parfois lourde et pompeuse.


Bref, j'ai bien aimé son site truffé de vidéos où elle se met en scène.

Pour rendre visite à cette enfant terrible, qui  n'est jamais loin d'une bouteille à découvrir, c'est : ICI.

Bonne visite !

7 nov. 2013

Plaidoyer pour le Beaujolais

 © Anne BD -arsenicetpetitesbretelles.com / Ce dessin est paru dans Madame Figaro Pocket et sur Figaro.fr.


La date fatidique approche. Lentement mais sûrement, le troisième jeudi du mois de novembre, date à marquer d'une pierre tombale pour le Beaujolais, se rapproche avec sa caravane publicitaire nous vantant les mérites de ce breuvage.

La tradition festive qui accompagne la "sortie" du beaujolais nouveau ne me dérange pas. J'ai même le souvenir de soirées mémorables avec mes copains du lycée hôtelier. Ce qui me chagrine vraiment, c'est cette surexposition médiatique de quelques jours qui ne présente du Beaujolais qu'une facette, et la plus terne de surcroît. Comme un feu de paille et puis plus rien.

Je me permets de citer un passage du  Dictionnaire amoureux du Vin  aux éditions Plon, écrit par le meilleur avocat du Beaujolais : Bernard Pivot.
"la fête n'est plus aussi joyeuse, ne serait ce que parce que le beaujolais nouveau (40 % de la production) fait du tort aux beaujolais classiques et aux crus qui ont passé l'hiver en cave. Il éclipse ce qui est à venir : le meilleur"

J'ai le souvenir gustatif de superbes bouteilles de Beaujolais. Prenez par exemple le Beaujolais-villages de Xavier Benier, une petite merveille de simplicité et de buvabilité. Ou encore le Beaujolais blanc ( cépage chardonnay ) de Jean Paul Brun du Domaine des terres Dorées : fin et acidulé. Sans oublier Jean Foillard et son inimitable Morgon "Côte du Py".

Une dernière bouteille qui remonte à la surface de ma mémoire : le Moulin à Vent de Gérard Charvet du Domaine des Rosiers : magnifique robe rouge foncé, brillante avec des reflets violines, bouche gourmande et fraîche.

Au fait, savez vous que les vendanges en beaujolais sont presque exclusivement réalisées de façon manuelle ? Que selon un rapport 2010-2011 du CNAOC, le négoce représente 70 % de la commercialisation ?

Si ce n'est déjà fait, je vous invite à voir ce documentaire sur le beaujolais : ICI

Je terminerais par une supplique. Le 21 novembre, foncez chez votre caviste et demandez lui un Chénas, un Morgon, un Moulin-à-Vent, un beaujolais-villages mais surtout pas un beaujolais nouveau. Fuyez les annonces tapageuses et les paniers en osier bien garnis de cet horrible breuvage, et farfouillez dans les étagères que diable !!!

Bon beaujolais !